Le pavillon des séries

Celle-la aura fait du degât. On n'en avait pas vu une comme celle-la depuis 20 ans. Celle-la, c'est bien sur cette grave grève des scénaristes qui a deja touche o combien de series.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, un syndicat, la WGA (Writers Guild of America) qui regroupe les scénaristes de Hollywood, cherchent à avoir un pourcentage plus important par rapport à l'utilisation de leurs travaux dans les nouveaux moyens de diffusion (diffusion sur le net, portables). Pourcentages que leur refusent les studios. Entre autres, ils souhaitent plus de pourcentage sur les dvd par exemple, qui sont deja à des prix exorbitants.

En quoi cette grève touche-t-elle les series? Et bien, les scenaristes sont a l'origine des scripts. Sans script, pas d'histoire ni de dialogue, donc rien a filmer, ainsi ils n'ont plus qu'a tout remballer. Cette crise ne touche que les series hollywoodiennes et elles sont toutes touchees, à des degrés plus ou moins importants selon la popularite. Il faut aussi se dire que certains acteurs, comme Ali Larter, n'hesite pas a soutenir les scenaristes, pendant une marche devant le siege d'Universal par exemple.

Par rapport a Heroes, on a d'abord subi l'annulation du spin-off Heroes: Origins. Jusqu'ici rien d'insurmontable. Mais peu apres on entendait parler de fin prematuree, de fin alternative, et puis bam, comme un cheveu dans la soupe, le 11 decembre, le jour fatidique, fin du volume II de Heroes. Certes, la serie n'est pas terminee, on voit meme un extrait du volume 3 a la fin de l'episode 11. Mais il faut ne pas porter trop d'espoir, il se peut qu'on ait droit a du Heroes en septembre prochain. Une drogue dont il sera difficile de se separer.

Ils insistent également sur l'importance de conserver la liberté d'expérimenter les nouvelles technologies sans avoir à verser des royalties aux auteurs ou acteurs à chaque fois qu'un de leurs films est vendu via iTunes ou diffusé sur le site Web d'une chaîne de télévision. Le contrat régissant actuellement les droits des acteurs expire le 30 juin 2008, date à laquelle ils devront renégocier leurs droits pour les sept ans à venir. S'ils veulent voir le jour, les tournages devront ainsi commencer au plus tard le 1er mars prochain ou risquer d'être annulés. Pris de panique, les studios ont donc accéléré le rythme de leurs productions. Une liste de 300 longs-métrages jugés prioritaires circule déjà dans les agences de casting. Déjà, le tournage de Pompéi devra se faire sans Roman Polanski et a été reporté à 2009. Idem pour Harry Potter et le Prince de sang-mêlé, le nouveau James Bond et des dizaines d'autres films qui pourraient également souffrir de la grève, à moins d'un accord satisfaisant d'ici à juin prochain.

Heroes est manifestement la plus importante des series touchees, j'ai oui dire que Desperate Housewives et Scrubs subissent aussi beaucoup cette greve. On parle meme de triple greve, car ce sont Les syndicats américains d’acteurs (Screen Actors Guild), de scénaristes et de réalisateurs (Directors Guild of America) qui veulent obtenir pour les artistes une partie du gâteau cinématographique, pas seulement les scenaristes. Les scénaristes sont moins bien payés que les écrivains, qui gagnent au moins 15% des bénéfices de leur oeuvres publiées.

Les scénaristes voient leur travail décliner en VOD, streaming et autres nouvelles technologies mais ne gagnent rien là dessus, ce sont les producteurs et les studios qui se font du fric sur leur dos. Ils n'ont pas un salaire si conséquent que ça, et sont un peu traités n'importe comment, alors que ceux sont eux qui font vivre les séries... En tous les cas, n'ayez pas peur pour le cher Tim Kring, il n'est pas que scénariste, il est aussi producteur et créateur de Heroes, donc il gagne plus d'argent que les petits scénaristes.

On peut cependant craindre pour notre divertissement(perso je suis pas accro, mais je regarde avec assiduite Heroes et Prison Break), et le pire peut arriver pour Prison Break... Attendons janvier, et d'ici la, patience et joyeuses fetes!!

"Ce soir, c'est le grand soir. Et ça va arriver, encore et encore... Il faut que ça arrive. Belle nuit. Miami est une ville formidable. J'adore la nourriture cubaine. Les sandwiches au porc. Mes préférés. Mais pour l'heure, j'ai faim d'autre chose. Le voilà..."

Bonjour étranger, bienvenu à Miami, Temple regorgeant de criminels prêts à tout pour tuer n’importe qui. L’homme qui narre humblement son histoire avec une prose étrangement poétique se prénomme Dexter, anti-héros charismatique d’une série américaine venant juste de débuter en septembre dernier, avec la première saison qui s’est terminée il y a peu de temps. Meilleure nouvelle série de la saison 2006-2007, avec une audience de plus de 1 million de téléspectateurs au premier épisode, il faut avouer que Dexter a de la gueule juste à voir son palmarès pour ses débuts en fanfare, et le public américain ne s’est pas trompé en la regardant.

Tirée du roman de Jeff Lindsay Ce cher Dexter l’histoire contée (merveilleusement) est celle d’un sociopathe tentant de simuler une normalité (voire banalité) tout en consommant son désir de meurtres. On a rarement vu plus alléchant comme synopsis, mais il n’y a pas que ça pour accrocher le spectateur, Ô que non...

"Frère, ami, petit ami, tous font partie de ma collection de déguisement"

Dexter Morgan, « honnête » citoyen de Miami, la trentaine, une petite amie, 12 ans de service et plus de 2.100 affaires à son actif, médecin légiste pour la police criminelle et amateur de sang. Jusque là, notre héros pourrait paraître un homme comme un autre.

Mais il existe en lui une autre facette, plus sombre, se réveillant la nuit, lorsque la soif de sang frais se fait sentir. Non pas que ce soit un vampire (merci, Buffy a fait le tour, on a pas besoin de ce genre d’artifices fantastiques, seul le réalisme malsain compte), mais un besoin incontrôlable de tuer, de dépecer les gens se fait sentir. Sous le masque d’une personne normale se cache un individu incapable d’éprouver le moindre sentiment, ayant des pulsions meurtrières se canalisant par la récolte de plaquettes de sang de ces différentes victimes, rituel indissociable accompagnant la mort de ces « amis ».

Monstre très soigné ne ratant jamais un bain de sang, comme il se plait à le dire, il a eu la chance d’être adopté par un policier qui découvrit rapidement à l’adolescence de son cher rejeton que ce dernier avait un besoin de saigner les autres. D’abord les animaux, ensuite un plus gros morceau. Et c’est grâce à cet homme que Dexter atteint une dimension de héros, car monsieur Morgan voyant que son fils ne peut se contrôler, décida d’en faire un justicier sombre, un tueur ne tuant que les criminels ayant échappé aux mailles du système judiciaire, pour la justice à ce qu’il parait... Et par la même occasion, il lui enseigna comment ne pas laisser de trace, ainsi Dexter peut mener une vie tranquille, enfin, c’est vite dit.

Car en plus de ces problèmes anormaux, Dexter doit affronter d’autres personnes, ses proches. Son père adoptif étant le seul au courant de ses pulsions, et ne voulant pas passer sur la chaise électrique, Dexter se cache derrière une multitude de masques comme il le dit lui-même, celui de grand frère avec Debra (la seule pour laquelle il éprouverait des sentiments s’il le pouvait), celui de petit ami avec Rita (femme aussi « abîmée » que lui, ex-épouse d’un junky violent en prison et mère de deux enfants qui adorent Dexter et dont le cœur de ce dernier pourrait fondre s’il en avait un) qu’il fréquente platoniquement depuis 6 mois, celui d’expert en sang comme les autres (au côté de ses collègues Angel et Masuka) qui affronte un supérieur, Doakes, seul homme a véritablement ressentir la nature profonde de Dexter.

Et ce sont surtout avec ces personnes que Dexter a un problème, devant la multitude d’émotions qu’il doit simuler pour se fondre dans la masse avec des masques plus que gênant. Mais, heureusement pour lui, durant tous les épisodes, il découvrira que tous les gens l’entourant sont toujours obligés de revêtir un masque un jour ou l’autre, à l’image de Angel qui prêtant aimer sa femme à « la pasión » alors qu’il en est séparé.

De gauche à droite: Rita la petite amie de Dexter, Angel et Doakes deux collègues, Dexter himself, Debra sa soeur, Paul l'ex mari de Rita et Laguerta son supérieure.

Le plus gros est cependant à venir, avec l’arrivée en ville de « l’Ice Truck Killer », fanatique du découpage artistique des prostituées, semblant s’intéresser de prêt à la véritable nature de Dexter.

"C’est un message amical, du genre : « Hé, tu veux jouer ? ». Et oui, je veux jouer. J’en ai très très envie. "

Un jeu du chat et de la souris peut alors commencer dans tout Miami, avec pour points de ralliement les différents crimes signés par « l’Ice Truck Killer », recelant de petits indices, seuls choses capables de faire ressentir de l’excitation à notre Dex’. Lui qui jusqu’alors menait une vie de coquille vide qui "flotte à la surface de sa propre vie" avec "l'impression de louper une pièce essentielle du puzzle humain" va avoir la fièvre d’un duel dont nous autre spectateurs auront aussi une réelle jubilation à le suivre.

"J'aime être sûr. Je le suis en général pour ces choses-là. "Sois préparé..." C'est ma devise. C'est mon point commun avec les Scouts. Bien sûr, il n'y aura pas de médaille du mérite pour l'excursion de ce soir".

Et si l’on se plait autant à suivre les pérégrinations d’un anti-héros comme lui, c’est avant tout grâce à deux pièges narratifs sur-utilisés ici : les flash back, remémorant les enseignements du père adoptifs sur la méthode à adopter pour « tuer tranquille », permettant de donner une autre dimension à Dexter qui nous montre autre visage, non masqué cet fois-ci, celui de la souffrance de résister à ces instincts primaires, et il nous apparaît alors comme sympathique, presque humain ; la voix-off de Dexter est sans doute le ressort narratif le plus utilisé, jusqu’à l’abus même (pas une scène n’en fait pas l’abstraction, et c’est tant mieux), Dex’ nous faisant part de ses impressions tout au long de cette chasse, nous invitant à partager sa folie, tout en faisant preuve d’un humour noir ravageur faisant souvent mouche.

Dexter et le sang, une histoire d'amour...

Chose rare, cette série possède un esthétisme et une ambiance envoûtante, dans une ville de Miami où le rythme cubain se mélange souvent avec les "justes" exécutions de Dexter. Pas de rock, pas de métal, du jazz principalement mélange à une musique d’atmosphère morbide, et étrangement, on rarement vu aussi bien adapté.

De même, le générique de la série (visible à partir du deuxième épisode) est hypnotisant tellement il nous donne une vision de la préparation matinale de Dexter ramenant presque tout au sang et aux meurtres que le héros affectionne tant, presque dégoûtant mais aussi si banal qu’on ne peut qu’accrocher.

"Oui, ils me voient. Je suis l’un des leurs... dans leur pire cauchemards"

Dr House

Titre Original : House MD

Créateur : David Shore
Producteur : David Shore, Bryan Singer, ...

Résumé :

Toi jeune égaré qui traînes dans le coin, je suis sûr que t’a déjà vu au moins dans ta vie une série médicale. Une de plus qu’est-ce que ça peut bien changer ?

Et ce cliché du médecin tellement bienveillant, attentionné, souciant du bien-être du patient, se battant pour sauver chaque vie, adorable à tout de point vu ?

Je vous entends déjà bâiller depuis ici...

Et bien je suis ici pour vous contrarier !!

Car le Dr House n’aime pas les patients, il les déteste !!

Le Dr House n’est pas gentil mais cynique !!

Le Dr House ne se soucie pas du bien être de ses patients mais évite les contacts avec eux !!

Le Dr House n’est pas réconfortant mais satirique !!

Le Dr House n’a pas peur de maladies graves bien au contraire les petites maladies facilement diagnosticable ne font que l’irriter tandis que les maladies rares l’intéressent et le distraient.

Malgré une liste énorme de défaut celui prouve être un médecin fort qualifié qui surprend plus d’une fois !!

- Le Docteur House va s'occuper de vous.
- Il est gentil au moins ?
- Euh ... Il est compétent ^^'

Son équipe va devoir faire face à des cas fort compliqués tout en supportant la personnalité envahissante du docteur.

Acteur principal :

Dr Gregory House (Hugh Laurie)

Le personnage principal de la série.

Un personnage qui martyrise avec un évident plaisir sadique ses subordonnés et ses patients.

Ajoutons qu’étant handicapé d’une jambe il marche avec une canne ce qui résulte dans de nombreux analgésiques avalés pour calmer les douleurs ce qui renforce son côté cynique.

Mais pourquoi est-il aussi méchant !?

PARCE QUEEEEEE !!!!

Avis : 

Je le dit tout de suite c’est ma série chouchou du moment !!

Je suis accro et je ne perd pas un unique épisode !!

Ce qui fait le grand charme de la série c’est sans aucun doute son personnage principal qui balance d’une gâchette impressionnante des répliques instantanément cultes !!

Ont doit beaucoup au (désormais) charismatique Hugh Laurie qui m’avait déjà marqué dans Blackadder.

Son sadisme devient si comique que ça en devient un drogue, je ne m’en passe pas de l’acidité de ses réponses !!

Alors oui il n’est pas le seul acteur dans la série mais les autres malgré le fait d’avoir chacun leurs propre personnalité, histoire, etc. ils font presque accessoire devant la figure imposante du docteur sadique.

Curiosité :

- Le Dr House a été élu le sex symbol masculin du moment par les femmes !!

- David Shore fan de Sherlock Holmes explique que le Dr House est inspiré par celui-ci.

Le nom de House a été inspiré par celui de Holmes.

Tandis que Holmes est vicié par l’héroïne, House lui ne peut lâcher les Vicodins.

Le personnage qui apparaît dans le dernier épisode de la deuxième saison porte le nom de Moriarity (l’ennemi juré de Holmes)

Etc...

- Hugh Laurie a déjà remporté plusieurs récompenses (largement méritées) pour son rôle (Golden Globes 2006 et 2007 de meilleur acteur dans une série dramatique entre autres)

Conclusion :

Dr House est une autre série à ne pas perdre.

Ça ne deviendra pas forcément votre série préférée mais ça ne l’empêchera d’entrer hautement dans votre appréciation !!

Quelque uns trouveront peut-être que ça ne bouge pas beaucoup d’épisode à épisode. Et ça c’est vrai...

Il y aura de temps en temps des situations très " grosses " ou surprenantes (le dernier épisode de la saison 2 !!!! Je suis resté comme ça >>>> O_o) mais rapidement la série reprend sa voie habituelle.

Mais pour moi c’est comme un épisode de Friends malgré le fait que les épisodes se ressemblent et même après les avoir vu plus de cinquante fois ça reste toujours aussi plaisant à voir !!

Ici au Portugal la saison 3 touche à sa fin, et grâce à son succès un peu partout dans le monde (surtout en Amérique) on peut s’attendre sans grand doute à une saison 4 !!

Dès que vous en avez l’occasion jetez vous dessus !! Et n’ayez pas peur d’attraper la série au milieu car ça ne vous gênera très peu dans la compréhension de celle-ci. Sur ce moi je retourne sur mes coffrets DVD ;)

Si une jeune fille nommée Youko, adolescente comme les autres, soucieuse de rentrer dans la norme, se voyait en quelques heures bombardée « élue » dans un royaume féerique d’une dimension parallèle ? Si elle amenait deux amis avec elle et basculait dans ce monde magique pour en découvrir les règles et rencontrer ses nouveaux alliés ? Si elle était servie par un bishonen taciturne capable de se changer en licorne ?

Si tout cela arrivait, que se passerait-il ?

Dans un compte de Perrault ou une histoire des frères Grimm, le prince charmant finirait sûrement par se ramener, une pantoufle à la main histoire de botter le cul aux méchants… Dans un film hollywoodien, on aurait le droit à une splendide histoire d’amour sur fond de quête épique, chez Walt Disney, l’héroïne et sa bande de super-copains auraient une méchante diabolique contre laquelle lutter, une fille que tout le monde s’accorderait à détester en toute légitimité.

Mais dans l’univers d’Ono Fuyumi, la donne est toute autre et c’est principalement contre eux-mêmes que devrons lutter les trois amis, contre leurs doutes, contre leurs ambitions, contre leur incompréhension vis-à-vis des lois d’un nouveau monde, auquel ils n’appartiennent pas.

Dans les Douze royaumes, les conspirateurs sont aveuglés par la peur, par l’ignorance ou par leur sens de la justice, les traîtres cherchent à être reconnus à leur juste valeur, et l’héroïne, manipulée par ses propres conseillés, devra apprendre à ouvrir les yeux sur ses défauts et ses erreurs pour être acceptée par son peuple et pouvoir venir en aide à son pays.

Si le synopsis de la série peut faire penser à un animé d’héroïc fantasy parmi tant d’autres, le visionnage nous fait découvrir un tout autre aspect. Youko se retrouvera embarquée contre son gré dans une aventure ou elle devra apprendre que même dans un monde de compte de fée, il est indispensable à un souverain de garder à l’esprit les besoins de son peuple et ses propres faiblesses.

Cet animé met en scène des persos très humains et attachants, personne n’est parfait, même quand on est « élu des dieux », les notions de justice et d’équité peuvent varier selon les cas sans être faussées et les gens profondément gentils n’ont pas toujours raison. C’est un univers complexe qui sert de décor à cette intrigue et on ne se contente pas d’une société ébauchée mais d’un monde avec son Histoire et ses règles.

L’ambiance de « Juuni Kokki » et très prenante et nous donne envie d’y croire et de connaître toute l’épopée de Youko, servie par de magnifiques décors, un chara-design agréable et une bande son à tout casser.

« Les douze Royaumes » est vraiment une très bonne série, malheureusement trop méconnue. Pour ceux dont le porte monnaie ne supporterait pas ce genre d’achat, l’histoire est tirée d’un livre qui a donné son nom à l’animé mais je suis totalement incapable de vous dire s’il est traduit en français, sous quel titre, et par qui.

GB